Abeilles 30 ans de surveillance remis en question
Dans un communiqué du 9 janvier 2018, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) estime que 30 ans de la surveillance officielle des mortalités d’abeilles sont « totalement remis en question par l’Anses » (1).
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. Ce rapport, publié en septembre 2017, présente les conclusions de l’évaluation du dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës des abeilles en France métropolitaine.
Selon l’Unaf, il met en évidence « les multiples faiblesses » de la surveillance telle qu’effectuée actuellement par le ministère de l’Agriculture, et il confirme que cette surveillance « n’a jamais pu conduire à aucune conclusion sur l’état de santé des colonies, et que le nombre des intoxications éventuelles a toujours été sous-estimé ».
Analyses systématiques des résidus
L’Unaf demande que l’État mette en place des analyses systématiques de la présence de résidus de produits phytosanitaires, qu’elle juge « indispensables ». Cette proposition fait partie des recommandations émises par l’Anses cet automne 2017 pour la refonte du dispositif de surveillance.
Dans la foulée, le ministère avait fait connaître à la filière les orientations qu’il retenait pour cette surveillance. La recherche systématique des résidus de pesticides n’est pas envisagée et reste cantonnée aux cas où « l’intoxication ne peut être exclue ».
(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
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